Allocution du Maire (après l’accueil et les remerciements aux présents)
« Mesdames et Messieurs, nous sommes réunis ce matin pour rendre hommage aux soldats de la Grande Guerre et allons commémorer ensemble le 105ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918.
La Grande Guerre constitue toujours l’évènement historique de référence.
Elle est à la première place du souvenir historique des français de par l’ampleur du désastre humain qui toucha pratiquement toutes les familles.
En effet, chaque jour, la France a perdu 800 à 900 jeunes pendant quatre ans et demi.
Nous sommes un pays profondément divisé politiquement mais je crois que nous avons, la plupart d’entre nous, en temps de crise, une aspiration à l’unité.
La Grande Guerre, bien plus que la 2nde guerre mondiale, est dans notre mémoire le symbole de cette unité, de cette « union sacrée » pour la patrie qui se défend.
Nous portons le Bleuet de France ce matin et je remercie les quelques jeunes qui nous les ont distribués.
C’est le symbole de la solidarité avec le monde des combattants et il permet de lever des fonds pour les missions d’aide aux victimes de guerre et du terrorisme.
Nous sommes confrontés à des bouleversements significatifs où l’homme ne sait toujours pas faire la paix et où nous aurons, par ailleurs, tous ensemble, à relever le défi du climat. Nous aurons besoin de nous adapter et, pour cela, il faudra coopérer. Nous aurons nécessairement besoin d’interactions, d’entraides, de tolérance et de partage.
La méfiance, le repli sur soi, l’individualisme ne nous aideront pas.
Pour ce qui est du conflit entre Israël et le Hamas, les français, collectivement ne doivent pas se résoudre à la fatalité de la haine sur le sol français qui ébranlerait les fondements de notre République. Nous sommes assez matures, quand nous commémorons ceux qui se sont battus pour l’unité de notre pays pour rejeter, l’intolérance et le racisme.
Les juifs et les arabes se ressemblent ; leurs langues, leurs histoires sont assez similaires.
Il faudra qu’ils acceptent un jour de coexister dans la paix.
Aucune victime civile ne peut être acceptée de toute part ; nous devons avoir une pensée pour toutes les victimes innocentes de ce conflit contemporain. »
S’en suivi ensuite la lecture du message de Sébastien Lecornu, Ministre des Armées.